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MENTOL NOMAD
PINEAL PROOF
WSDD013
For all you castaways on the vast oceans of the mind, the long-awaited
message in a bottle has arrived at last. Of his third album for WordSound,
Mentol Nomad says:
“51% positivity, the sun’s body ignites the campfire as the
stars lite thought in motion.
Let’s begin in the body as glands secrete revealing parallel linear
dimensions.
The Mentol travels through thought stargazing; communicating telepathically;
engaging the flow 2012 times fold.
Into the deepest levels of chasms whilst keeping centered with a breath
anchor. 1974 the vehicular wonder fertilized ovum begins re-membering
itself once again with the dark rift in the center of the galaxy.
As no time passed a flood light placed on light beings and altruism became
the barter for evolution. Old and new pyramids were put to use for
catharsis; a purgatory that places the missing link and the re-programing
of the DNA paradigm prototype is lifted.
When I see you I see myself, the MENTOLNOMAD is............YOU.”
Track Listing:
1) SUN BODY P51 CAMPFIRE STAR LIT THOUGHTS (feat. Thought Cannon) - 5:34
2) KARADA NO NAKA - 4:58
3)PINEAL SECRETIONS (feat. Thought Cannon) - 5:52
4) PRO SHIT (featuring SENSATIONAL) - 6:29
5) STARGAZER 2012 (feat. Thought Cannon) - 8:12
6) ENGAGING THE FLOW (remix of original track from IMAGE EYE NATION featuring
HYPERAKTIV) - 5:15
7) THE LEVOL IS MENTOL (feat. Thought Cannon) - 3:29
8) BREATH ANCHOR ABYSS - 6:45
9) ZYGOTE 74 - 4:59
10) THE DARK RIFT OF JACOB'S LADDER - 4:27
11) SPOTLIGHT ALTRUIST (feat. Thought Cannon) – 2:37
12) CATHEDRAL CATHARSIS - 6:47
13) DNA DOUBLE HELIX PARADIGM - 4:01
All tracks recorded in Brooklyn NYC and JAPAN
Copyright 2009 PINEAL PRODUCTIONS
COVER ART BY TYRANT OF SEELENFRESSER
myspace.com/tyrant85
myspace/mentolnomad
myspace/thoughtcannon
youtube.com/mentolnomad
Review (Babelfish
recommended for translation):
SPECTRE
Internal Dynasty
MENTOL NOMAD
Pineal Proof
(WordSound)
DARK SIDE OF DUB & HIP HOP
Septième album de Spectre The Ill Saint, gardien de la galaxie
WordSound dont le but principal pourrait être de maintenir en vie
la tradition transversale et expérimentale du hip hop, culture
poreuse à de multiples influences et matériaux idéal
à l’hybridation. Produit comme une mixtape (dix-sept courts
morceaux), Internal Dynasty se propose de servir cette vision d’un
hip hop multiethnique et multifacette dont l’unité occulte
serait le breakbeat bitumineux et la basse bien grasse qui colle aux basques.
Comme sur de nombreux albums produits par son mentor Laswell, on y trouve
à boire et à manger, du bon et du moins bon, comme sur les
compiles maison Subterrean Hitz et Certified Dope. Fidèle à
son univers, Spectre nous offre un tour du monde de son Internationale
breakbeat où se mêlent futurisme primitif et tradition visionnaire.
Après une intro cinématographique se percutent dub urbain
et percus20rasta, drum’n’bass lymphatique et dubstep roots,
dub-hop massive au ralenti, electro hip-hop 80’s, downtempo minimaliste
et concassé, dub digital à l’anglaise, abstract hip-hop
funky sombre et dérangé (l’excellent « Riffin’
» avec Solomon Childs), polyrythmies latinos, rappeurs teutons,
japonais (le talentueux Gebo) et évidemment new-yorkais (Black
Chameleon et Sensational, très en forme). Un bon condensé
de l’univers WordSound. Mais à l’écoute du troisième
album de Mentol Nomad, on se dit que l’élève a peut-être
dépassé le maître. Daniel DeJesus alias Mentol Nomad
nous offre en effet un album terrifiant aussi addictif qu’une bouffée
de crack un soir de pleine lune : ambient malsain et claustrophobe, drum’n’bass
lancinante et impénétrable, beats crunchy brut de décoffrage,
basses noires et visqueuses, effets qui dérapent, s’engouffrent
et disparaissent dans la nuit, ambiance opaque, lourde et poisseuse aux
relents âcres d’industrie pétrochimique (New Jersey
mon amour), breakbeats instables et compactes, dérèglements
psychotiques qui collent au cerveau, échos sourds et nauséeux,
reverb brumeuse, nappes sombres et réfrigérées, mélodies
carbonisées qui s’échappent du chaudron urbain, lyrics
cryptiques et lunatiques du Thought Cannon (et des excellents featurings
de Sensational et HyperActiv), chuintements monstrueux d’une respiration
bio mécanique et voix de gorges tibétaines, groove épais
qui engourdit, raidit la nuque et courbe l’échine, et mix
titubant dont le mysticisme et la fascination macabre forment une masse
grouillante indéfinie et des spirales vertigineuses dans lesquelles
on s’enfonce et l’on se noie pour se retrouver de l’autre
côté du trou noir. En treize morceaux, cet album agit comme
un envoûtement, réveille les fantômes de la nuit et
débarrasse le hip hop de toutes ses scories putassières
et autres fanfreluches caricaturales pour plonger dans ses ténèbres
intérieures, retrouver son essence expérimentale, comme
pouvait le faire l’album « Intonarumori » de Material
il y a dix ans, montrer sa face sombre et pestiférée, tournant
le dos à toute récupération stéréotypée.
Du hip hop pour les fans de Scorn/Quoit/Hednod, TechnoAnimal/Ice/Godflesh
in dub, Lustmord et Carpenter.
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